Bienvenue,
Je vais essayer de faire court. Si si.
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Je suis sur un bateau avec mes parents. J’ai 3 ans 1/2.
Au milieu de l’Océan Indien, à la fois personne et plein plein de vie autour de nous.
Une sensation d’immensité, beaucoup de joie et beaucoup de peurs. Je me laisse porter par les Alizés, ce vent puissant qui fait gonfler la voilure et nous pousse à toute vitesse en surfant sur les vagues. Je me recroqueville dans ma chambre pendant une tempête. J’ai l’impression que la houle dépasse le mât et que nous allons y rester pour de bon. Je m’endors.
Je joue sur une île déserte avec mon pote, un petit chat. Il pêche avec moi sur une petite jetée, dans une eau transparente. Impossible de compter, il y a tellement de poissons, tellement de couleurs. Je ne m’ennuie jamais.
Il faut repartir après plusieurs semaines à Terre et c’est un cauchemar. J’ai le mal de mer, j’ai envie de rester sur l’île. Incompréhension et tristesse. Toujours cette eau à perte de vue qui mixe les repères de l'incroyable et de l'inquiétant.
Nous nous lavons avec le passage d'un nuage chargé et au moment de se rincer, le soleil. Fou rire.
Pour occuper le temps pendant la traversée, je fabrique du pain avec mes parents. Je pétris la pâte. Disons que j’en fais un punching ball improvisé pour me défouler. C'est délicieux.
Il y a tout un tas de cassettes audio dans un coin. Je les écoute en boucle. Parmi elles Pierre et le loup, Le petit prince, Émilie jolie, un conte qui s’appelle Boucle d’or. Je les connais par coeur. Les musiques et les histoires que ma mère me racontent pour m'endormir (des frères Grimms aux contes tziganes) me font voyager autant que le clapotis de l’eau sous le bateau.
De la tendresse et du plaisir. De l'inspiration.
Je vais essayer de faire court. Si si.
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Je suis sur un bateau avec mes parents. J’ai 3 ans 1/2.
Au milieu de l’Océan Indien, à la fois personne et plein plein de vie autour de nous.
Une sensation d’immensité, beaucoup de joie et beaucoup de peurs. Je me laisse porter par les Alizés, ce vent puissant qui fait gonfler la voilure et nous pousse à toute vitesse en surfant sur les vagues. Je me recroqueville dans ma chambre pendant une tempête. J’ai l’impression que la houle dépasse le mât et que nous allons y rester pour de bon. Je m’endors.
Je joue sur une île déserte avec mon pote, un petit chat. Il pêche avec moi sur une petite jetée, dans une eau transparente. Impossible de compter, il y a tellement de poissons, tellement de couleurs. Je ne m’ennuie jamais.
Il faut repartir après plusieurs semaines à Terre et c’est un cauchemar. J’ai le mal de mer, j’ai envie de rester sur l’île. Incompréhension et tristesse. Toujours cette eau à perte de vue qui mixe les repères de l'incroyable et de l'inquiétant.
Nous nous lavons avec le passage d'un nuage chargé et au moment de se rincer, le soleil. Fou rire.
Pour occuper le temps pendant la traversée, je fabrique du pain avec mes parents. Je pétris la pâte. Disons que j’en fais un punching ball improvisé pour me défouler. C'est délicieux.
Il y a tout un tas de cassettes audio dans un coin. Je les écoute en boucle. Parmi elles Pierre et le loup, Le petit prince, Émilie jolie, un conte qui s’appelle Boucle d’or. Je les connais par coeur. Les musiques et les histoires que ma mère me racontent pour m'endormir (des frères Grimms aux contes tziganes) me font voyager autant que le clapotis de l’eau sous le bateau.
De la tendresse et du plaisir. De l'inspiration.
En mettant pied à terre à l’Ile de la Réunion j'ai la chance de voir Manu Dibango en concert. Le batteur fait un solo. Je dois devenir batteur. J’en joue jusqu’à mes 22 ans.
J’écris plein de textes de façon compulsive. Il faut que ça sorte.
Ça devient petit à petit des chansons. Il faut apprendre la guitare pour les mettre en musique. Les routes m'amènent dans l'ouest de la France, en Vendée. La mer n'est jamais très loin. Je chante dans mon coin. Je rencontre Émeric qui a envie de jouer de la percu avec moi.
Du bonheur. On vibre sur la même sensibilité artistique.
Beaucoup de motivation et beaucoup de désillusions. Je continue à composer. Le style évolue, se cherche, les connaissances s’affinent. De belles rencontres. Et des moins bonnes.
Je créé un studio pour pouvoir m’enregistrer. Avancer.
Toujours l’envie de réaliser des beaux projets.
Et nous y voilà aujourd’hui. Des nouvelles chansons. Un son, que dis-je, des sons qui me parlent et me transportent. De la maturité depuis le début des années 2000. Toujours passionné et enthousiaste. L’avenir est grand ouvert.
J’écris plein de textes de façon compulsive. Il faut que ça sorte.
Ça devient petit à petit des chansons. Il faut apprendre la guitare pour les mettre en musique. Les routes m'amènent dans l'ouest de la France, en Vendée. La mer n'est jamais très loin. Je chante dans mon coin. Je rencontre Émeric qui a envie de jouer de la percu avec moi.
Du bonheur. On vibre sur la même sensibilité artistique.
Beaucoup de motivation et beaucoup de désillusions. Je continue à composer. Le style évolue, se cherche, les connaissances s’affinent. De belles rencontres. Et des moins bonnes.
Je créé un studio pour pouvoir m’enregistrer. Avancer.
Toujours l’envie de réaliser des beaux projets.
Et nous y voilà aujourd’hui. Des nouvelles chansons. Un son, que dis-je, des sons qui me parlent et me transportent. De la maturité depuis le début des années 2000. Toujours passionné et enthousiaste. L’avenir est grand ouvert.